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Rachel Monnat / Accrosens

Rachel Monnat / Accrosens

Parler de la vie, de la sexualité...


Le travail d'équipe

Publié par Rachel Monnat sur 6 Août 2018, 17:41pm

Catégories : #la vie

Artiste: Max Laigneau

Artiste: Max Laigneau

Dans ma vie, si je pouvais revenir en arrière, je changerais une chose… je ferais l’armée militaire !

Et pourtant, c’était le seul avantage que je trouvais (à l’époque) à être née « fille » en tant que Suisse : être exempté de service militaire ! Mais maintenant j’ai changé d’avis…

Je voyais l’armée comme une perte de temps et un frein. Mon objectif, durant ma scolarité et mes études, étant d’en finir le plus rapidement possible pour passer à autre chose !

 

Quand j’ai commencé à travailler, je me rendais compte que je n’étais toujours pas épanouie. J’avais besoin d’expérience, de continuer d’apprendre ou devrais-je plutôt dire : de commencer d’apprendre ! Apprendre pour le plaisir !

 

L’envie ou le regret de ne pas avoir fait l’armée est venu en lisant « Les derniers jours de nos pères » de Joël Dicker. Cette équipe de l’armée secrète, si soudée, acceptant le caractère si différent de chacun et avançant en se tenant les coudes…

 

Ce mois de juillet, lors de ma navigation, je discutais avec un Autrichien qui a fait son armée militaire durant 6 mois, comme tout citoyen autrichien. Il me disait, personne ne voulait faire son armée et finalement, après un mois, plus personne ne désirait être exemptée. Ils vivaient des expériences uniques, qu’ils ne feront jamais avec des amis : dormir sous des tentes dans le froid, après des heures de marche.

Et quelque part, sur notre bateau, c’était presque la même chose, on n’aurait pas idée avec des amis de se lever à 4 heures du matin chaque nuit pour hisser les voiles, tenir le gouvernail ou être de vigie dans le froid et l’humidité. Cela renforce les relations, l’esprit de groupe, l’entraide et l'on devient ami avec des personnes qu’on ne pensait pas.

Plusieurs membres de notre équipage disaient que leurs amis ne comprenaient pas qu’on choisisse de travailler sur un voilier pendant nos vacances.

Bien sûr, on a eu une pensée émue pour ceux qui étaient sur la plage avec, parfois une pointe d’envie en se demandant ce qu’on faisait là !

Mais notre équipe solidaire à 60 sur 50 mètres, au milieu de l’océan, sans réseau, en croisant juste un bateau au loin une fois par semaine, en observant les dauphins, les baleines…

Notre tête continuera de naviguer pendant encore longtemps !

 

Je vis d’autres expériences… et ma foi tant pis pour l’armée militaire !

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