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Rachel Monnat / Accrosens

Rachel Monnat / Accrosens

Parler de la vie, de la sexualité...


Le bonheur de vivre selon José Mujica

Publié par Rachel Monnat sur 26 Mars 2019, 15:40pm

Catégories : #la, #liberté, #au naturel, #video

Peintre: Salvador Dali

Peintre: Salvador Dali

José Mujica surnommé aussi le président le plus modeste du monde. Il est né paysan, il a combattu pour une meilleure société, a fait 10 ans de prison, a été torturé, avant de devenir le président de l'Uruguay en 2010. Un parcours étonnant. Une sensibilité impressionnante. On m’a fait découvrir cette vidéo ci-dessous où il parle posément, calmement, intelligemment, en dehors de ce que la société essaye de nous offrir. À nous de choisir, à nous de faire nos traces là où nous désirons allez !
Un homme qui a souffert, un homme qui a été blessé, un homme qui a survécu et qui est heureux de vivre, qui est heureux de la vie sans aucune rancune. Un bel exemple.
Ci-dessous deux citations écrites et la vidéo.

« On s’est inventé une montage de besoins superflus. Il faut constamment jeter, acheter, jeter… Et c’est notre vie qu’on dilapide. Quand j’achète quelque chose ou quand tu achètes, toi, on ne le paye pas avec de l’argent. On le paye avec le temps de vie qu’il a fallu dépenser pour gagner cet argent. À cette différence près que la vie, elle, ne s’achète pas. La vie ne fait que s’écouler. Et il est lamentable de gaspiller sa vie à perdre sa liberté.

José Mujica

Ce que j’aimerais faire comprendre aux gens… c’est qu’on peut toujours se relever. Il vaut toujours la peine de repartir à zéro, mille et une fois, aussi longtemps qu’on est en vie. Voilà le message essentiel de la vie. En résumé, les seuls perdants sont ceux qui cessent de se battre. Cesser de se battre, c’est cesser de rêver. Se battre, rêver, fouler le sol de ses pieds, se confronter à la réalité, voilà le sens de l’existence, de la vie que nous menons. On ne peut pas vivre en cultivant de la rancœur. Et on ne peut pas vivre en tournant en rond. Les douleurs que j’ai connues, personne ne les réparera. Personne ne les effacera. Il faut apprendre à porter ses cicatrices, et à aller de l’avant, tourné vers l’avenir. Tant que je me consacre à panser mes blessures, je ne peux pas avancer. Pour moi, la vie est toujours devant. L’important c’est demain. On me dit, on me hurle, comme un précepte qu’il faut se souvenir pour ne pas reproduire le passé. Je le connais, l’humain ! Le seul animal qui trébuche vingt fois sur le même caillou. Une génération apprend de ses expériences, pas de celles des autres. Je n’idéalise pas l’homme. Que pourrait-on tirer des expériences d’autrui ? On apprend de ce qu’on a soi-même traversé. Enfin, c’est la vision de ma vie. Je n’ai pas de comptes à régler.

José Mujica

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